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Des milliers de manifestants dans la rue contre la super austérité

Publié le 13 décembre 2011
Des milliers de manifestants dans la rue contre la super austérité

Plusieurs milliers de manifestants CGT, FSU, CFDT, Unsa et Solidaires ont quitté la place Saint-Augustin (siège de l’agence Moody’s) à Paris en direction du pont de la Concorde où ils devaient rejoindre le rassemblement intersyndical contre l’austérité.

“Non à l’austérité: une seule règle d’or, augmenter les salaires et développer l’emploi”, affirmait la banderole en tête du cortège, auquel participait le candidat Front de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon. Nadine Prigent, secrétaire confédéral CGT, a estimé devant la presse qu’il existait “un climat revendicatif qui peut-être ne se voit pas, mais existe”. Sans faire de bilan de la journée d’action organisée dans tout le pays contre le plan d’austérité du gouvernement, elle a assuré qu'”il y avait beaucoup de luttes locales sur les salaires et les suppressions d’emploi”. “Que les entreprises aillent bien ou pas, on continue les plans de suppressions d’emplois. La crise est un alibi”, a-t-elle dénoncé.

Les principales déclarations des leaders syndicaux

  • Bernard Thibault (CGT): “Lundi 19 décembre, on fait le point sur la situation. Nous allons proposer que le prochain sommet convoqué par le président de la République soit une opportunité pour de nouveau organiser des mobilisations. Trop c’est trop, en France comme dans les autres pays européens. La mobilisation pourrait être plus importante, nous sommes les premiers à le reconnaître, mais je pense que nous sommes aussi dans une séquence où les salariés sont fatigués de protester et de ne pas être entendus. Beaucoup s’en remettent aux bulletins de vote au mois de mai. Ce n’est pas en abandonnant nos droits sociaux qu’on va trouver une solution à la crise.”
  • François Chérèque (CFDT): “Notre rôle d’organisation syndicale est d’être présent pour dire au gouvernement qu’il doit trouver d’autres moyens pour gérer les dépenses publiques. Les cinq organisations syndicales ont fait des propositions communes: il faut supprimer les allègements de fiscalité sur les heures supplémentaires, le bouclier fiscal, la niche Coppé. Il faut créer une nouvelle tranche d’impôts, il faut utiliser ces moyens pour soutenir les salariés et développer le chômage partiel et les contrats aidés”.
  • Bernadette Groison (FSU): On est là pour dire les plans d’austérité, ça suffit; ce ne peut pas être que les salariés qui paient les efforts à faire face à la crise. Les solutions portent sur la nécessité de trouver de nouvelles recettes: il faut oser parler fiscalité, il faut oser parler de l’impôt”.
  • Jean Grosset (Unsa): “L’essentiel était de faire une journée de diffusion d’information auprès de milliers de salariés, d’indiquer notre désaccord et de rester mobilisés”. Il a souhaité que l’intersyndicale définisse “des revendications communes” en vue du sommet social sur l’emploi voulu par le président Nicolas Sarkozy.

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